Frémissement de la terre

Le vent glacial

balance

les tiges

Le sable

éparpille

tout souvenir

Les vagues

oublient

leur recul

Le froid

crispe

la lande

Tout se recroqueville

Jusqu’à ce pin

bras tendus

accueillant

l’oiseau blessé

l’écureuil affamé

ses racines

creusant le sol

puisant

émergeant

©Anne L S

Comments

[pimprenelle]

Heureusement, il y a toujours un arbre accueillant pour abriter.


J'aime "voir" tes poèmes.


Merci Anne.

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

"voir"... Merci profondément, Pimprenelle, pour ce mot-là !

[Carole]

On dit que les racines des arbres sont aussi vastes que leurs branchages.


L'arbre est un beau symbole de force, d'amour, de résistance en somme, et tu le montres si bien ici !


Bonne journée,


Carole

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

J'accueille chacun de tes commentaires, Carole. Je les accueille souvent en silence, parce qu'ils sont l'écho, le prolongement de ce qui s'est écrit... Alors, j'écoute.


Merci à toi


Anne

[flipperine]

et comme ils doivent souffrir ces animaux du froid

[Jackie]

Pur bonheur ton poème... Merci Anne

[Christine]

Le pin, un des rares arbres à garder ses "feuilles" l'hiver...et je sais pourquoi. Superbe poésie

[Les chemins d'Anne Le Sonneur]

Cela trotte dans ma petite tête depuis quelques jours mais je crois bien que tu détiens seule la clé de ce mystère. Merci profondément Christine !