Un soupçon d'être

J’ai

parfois

refusé

ce souffle

de l’écriture

n’être plus

manipulée

par ces murmures

ces cris

qui détruisent

jusqu’à

ressentir

l’écueil

©Anne L S

Comments

[Carmen]

Ce souffle de l'écriture nous ravit un jour... il a sa raison d'être.


Il est vrai que parfois on voudrait lui fermer notre vie, mais il s'infiltre toujours au moment où on s'y attend le moins et on sait qu'il faut noter. Pourquoi ? Pour qui ?


Carmen

[Adamante]

Les mots conjurent les cris, et le lecteur vibre de ce souffle de vie qui s'impose envers et contre tout, ainsi, doucement, l'écrivain chemine vers l'essentiel.

[pimprenelle]

Mais pourquoi voudrais-tu me demander pardon ? Il faut parfois être bouleversée, remuée au plus profond pour trouver un petit fil sur lequel tirer.


Ne reste pas dans le silence, tes mots me manqueraient trop, même si je ne suis pas toujours à lire au moment où tu écris. J'ai trop de retard que je rattrape un peu par n'importe quel bout.


 

[Anne Le Sonneur]

Il n'est qu'une peur chez moi que je ne me pardonnerai pas : vous  blesser par mes mots !

[Quichottine]

Pourtant, il faut dire... ou accepter d'être submergée par les mots tus.

[pimprenelle]

Comment peux-tu me remuer ainsi. Jusqu'au moment où je prends conscience que tu me fais du bien. Mais il faut du temps pour le ressentir.


Merci Anne

[Anne Le Sonneur]

Si je te remue, te bouleverse, je t'en demande pardon, Pimprenelle ! J'écris ce que je reçois au plus profond de mes entrailles. Parfois, à trop entendre, je me dis qu'il vaudrait mieux que
j'entre réellement dans le silence. Et j'aimerais tellement qu'à travers moi, nous, passe l'essentiel, ce regard de tendresse.