Le 17 juillet
Sécheresse de l'été
aucun mot ne semble
surgir
ramassés
dans l'ombre
Puis le murmure
l'accueil
l'écueil parfois
le sourire reçu
le visage fermé
dont on cherche
la clé
le silence de l'onde
le soupçon du frisson
la fragilité
perçue
sécherese de l'été
le vent souffle
qui creuse
la terre
et l'être
tous se ramassent
s'économisent
mais l'oreille
entend
au-delà du vent
Anne Le Sonneur