Poésie d’un jeudi décalé, sans regard…
Pour toi Béa
Je crois
je crois voir
dans les branches du platane
que le vent déploie
le sourire des feuilles
épanouies
Je crois
je crois entendre
ces mots
posés
par la brindille
pliée
Je crois
je crois toucher
ces racines
vibrantes
sous mes pieds
comme un besoin d’être
quand j’aimerais
qu’elles
se
taisent
Et je sens
je sens
j’entends
ce frémissement
ce bruissement
ce murmure
le chant
du monde
©Anne L S